La pensée a-t-elle une utilité industrielle ou la dérive du consumer insight ? A lire et à méditer… [#philosophie #beaute #nivea #loreal]

Les grandes marques de cosmétique font souvent appel aux services de philosophes et de sociologues. La pensée a-t-elle une utilité industrielle ?

En 2006, Gilles Boëtsch a été contacté par une agence de communication, qui lui a présenté le directeur commercial du groupe allemand Beiersdorf, numéro deux mondial de la cosmétique, propriétaire de la marque Nivea. Ancien directeur du conseil scientifique du CNRS, Boëtsch est anthropobiologiste, spécialisé sur les représentations du corps, et les liens qui existent entre la culture et la biologie. Il a notamment étudié la reproduction des agriculteurs dans le canton limousin de Châteauponsac.

Les gens de Nivea souhaitaient monter «un observatoire sur le changement de comportement des Français par rapport au corps», dit-il. Boëtsch a mis sur pied une équipe, avec l’historien Georges Vigarello, le philosophe Bernard Andrieu, le sociologue David Le Breton ou la dermatologue Nadine Pomarède.

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Publié par Philippe Jourdan

Philippe Jourdan, HEC, professeur des universités. J'ai fondé en 2000 avec Valérie Jourdan le premier panel d'Internautes français dédiés aux études marketing en ligne. Depuis, notre équipe reste fidèle à notre engagement initial : renforcer le lien entre les belles marques et leurs clients, partout dans le Monde.

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